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Jusqu’à l’âge de 5 ans environ, j’ai vécu dans une famille apparemment normale. Ce que je ne savais pas, c’est que l’héroïne avait trouvé son chemin dans le cœur de ma mère. Depuis lors, je me suis battue pour l’amour de ma mère, perdant encore et encore contre l’héroïne.

Inutile de jeter la clé, les délinquants sexuels peuvent être traités.
Le traitement des délinquants sexuels est une étape importante dans la prévention de la maltraitance, y compris celle des enfants. L’expérience de plusieurs décennies de l’Unité de traitement intensif pour les délinquants sexuels de la prison de Milan-Bollate vise à surmonter les mécanismes de déni et de minimisation, à mener une réflexion constructive sur le crime commis et à prévenir efficacement la récidive. Parmi les différentes activités gérées par une équipe multidisciplinaire, celle de l’empathie avec la victime est une expérience significative qui mérite une attention particulière.

Nous progressons rapidement dans la compréhension et la prévention de la violence à l’encontre de tous les enfants, de la naissance à 18 ans. Des investissements plus conséquents doivent certes être consentis afin d’approfondir nos connaissances quant aux meilleures stratégies de prévention de la violence à l’encontre des enfants, mais nous disposons déjà de données factuelles suffisantes pour nous permettre de mettre fin à la violence et la remplacer par des environnements sûrs, stables et positifs, dans lesquels les enfants peuvent s’épanouir.

En juillet 2021, la Banque mondiale et l’initiative Safe to Learn ont rendu publique une étude appelant à des investissements plus importants pour mettre fin à la violence dans les écoles. L’étude mesure l’ampleur de la violence dans les écoles, ses effets sur la scolarité et la santé des enfants, et son coût économique. L’étude analyse aussi les types d’interventions qui pourraient aider à mettre fin à la violence dans les écoles, et suggère que ces interventions pourraient avoir des impacts positifs importants. L’étude sera présentée lors du Congrès de l’ASPI.

Nous avons invité 4 enfants âgés de 9 à 11 ans à nous donner leur avis sur la question de l’éducation non violente dans un reportage vidéo qu’ils ont eux-mêmes réalisé.

Le Comité des droits de l’enfant à l’ONU est un organe essentiel pour promouvoir les droits de l’enfant et vérifier que les États respectent les engagements qu’ils ont pris en ratifiant la Convention relative aux droits de l’enfant. Bien que les experts soient indépendants et ne représentent pas leur pays, c’est un honneur pour la Suisse que l’un de ses concitoyens en fasse partie. Philip D. Jaffé illustrera la situation de la Suisse concernant l’application de la Convention. Parce que les enfants n’ont pas seulement le droit de ne pas être maltraités, ils ont le droit d’être bien traités!

La vita accade (Mondadori editore) – le nouveau livre d’Alberto Pellai, qui sera présenté en avant-première nationale, est le roman d’un homme qui est sur le point de devenir père, ayant derrière lui une vie traversée par le traumatisme de l’abandon et le témoignage de la violence. C’est un roman psychologique qui met en scène le monde intérieur des hommes, transformant leurs “non-dits” en une histoire universelle. De plus, “La vita accade” offre à ses lecteurs un véritable parcours d’entraide intégré au récit, favorisant la prise de conscience et la compréhension de notre monde émotionnel et intérieur. Plus que tout autre chose, “La vita accade” est un roman sur la vie telle qu’elle est. C’est-à-dire torteuse, déséquilibrée, épuisante, pleine de zones d’ombre. Et pourtant, elle a inévitablement besoin d’être vécue.

Grâce à la télévision, nous ferons entrer le Congrès dans de nombreux foyers avec le thème de la journée en question : l’éducation non violente. Des invités de marque seront présents dans le studio pour débattre de la question, compte tenu de l’évolution politique vers une loi interdisant l’usage de toute violence, en particulier les châtiments corporels, dans l’éducation. RSI est le partenaire média officiel du Congrès.

Sergio Piasentin, professeur SUPSI, raconte son expérience: quand il était enfant, il a été victime d’abus sexuels dans un environnement ecclésial pendant 10 ans. Un homme devenu adulte qui a dépassé sa douleur et sa peur, surmontant le silence : il veut aujourd’hui faire connaître son histoire.

Les chiffres concernant les abus d’enfants dans l’Eglise – les situations étatsunienne et irlandaise notamment, en passant par les rapports allemand et français – ont fortement indigné l’opinion publique. En conséquence, l’Église mondiale risque de perdre la confiance des gens et sa crédibilité. Si d’une part, de nombreux représentants de la hiérarchie ont encore de la peine à faire passer les victimes en premier et à assumer leurs responsabilités, d’autre part – outre la dénonciation légitime – certains profitent des scandales pour discréditer l’institution ecclésiale. Dans cette situation, il n’est pas facile d’encourager une discussion sérieuse sur ce qui est fait pour clarifier les cas qui se sont produits, afin d’écouter et indemniser les victimes, et dans le but d’établir une prévention appropriée. L’évêque de Coire, Mgr Bonnemain, et Markus Krienke tenteront d’informer et d’approfondir avec un esprit critique les mesures prises, tout en dénonçant les problèmes des enquêtes et les limites des efforts pour rendre justice. Une attention particulière sera accordée aux lignes directrices et aux stratégies introduites par la Conférence des évêques suisses.

Le sport est un contenant fondamental pour la croissance des jeunes athlètes. L’activation d’une politique de protection des mineurs dans le sport est un grand défi, préventif, éducatif, social. L’expérience de Specchio Magico et de CISMAI au niveau national et local.

L’abus de pouvoir peut se produire dans toute institution. Plus les écarts de pouvoir sont importants au sein de l’organisation, plus les risques sont grands. Comment réussir à reconnaître et à nommer ses propres zones de risque sans basculer dans une culture de la méfiance ? Comment ancrer la prévention dans le quotidien tout en renforçant la culture d’équipe ? L’exposé met en lumière les limites d’action, les possibilités d’action et les obligations d’action dans les institutions pour personnes particulièrement vulnérables.

«Il faut un village entier pour protéger un enfant». La prévention de la maltraitance des enfants, de la violence à leur égard, doit se faire partout. En accord avec le modèle écologique de la prévention, nous devons travailler à plusieurs niveaux, en impliquant toute la société, y compris les enfants eux-mêmes. Quelles sont les compétences et les connaissances qui peuvent aider les enfants à prévenir l’exposition aux traumatismes psychologiques ? Quels sont les mécanismes neurophysiologiques qui déterminent les réactions des enfants lorsqu’ils sont confrontés à une situation dangereuse? Zlatina Kostova expliquera le concept de résilience et de compétences de vie dans une perspective de prévention, afin de montrer qu’un réseau de relations stables et l’enseignement de compétences de vie ont une base neurophysiologique qui détermine la résilience et le développement sain des enfants.

Le droit des enfants et des jeunes à participer, notamment aux questions qui les concernent, est fondamental: nous avons invité trois jeunes âgés de 13 à 15 ans à s’exprimer, dans un reportage vidéo, sur ce qui est nécessaire pour se sentir bien à l’école, dans le sport et/ou dans son temps libre.

La présentation illustrera les trajectoires évolutives qui caractérisent le développement de l’identité sexuelle chez les enfants et les adolescents, avec une attention particulière aux variables qui l’influencent. Enfin, il se concentrera sur le développement de l’identité de genre, en explorant le concept de variance et d’incongruence de genre.

Le service d’orientation scolaire a pour objectif de garantir une intervention appropriée et opportune, en identifiant les méthodes les plus adéquates pour protéger les mineurs et en fournissant des conseils et un soutien à toutes les personnes impliquées dans l’école en cas de suspicion d’abus ou de maltraitance d’un enfant. Le développement d’un tel service est la première étape d’un projet plus vaste qui prévoit la possibilité d’offrir aux partenaires du réseau opérant dans les différents secteurs (éducatif, social, formation, santé, sport, etc.) des références auxquelles demander conseil afin de discuter, d’évaluer et d’examiner la direction à prendre dans l’intérêt de l’enfant.

La Communauté d’intérêt pour la qualité de la protection de l’enfant (CIQUE) a été créée en janvier 2016. Il s’agit d’un groupement dépourvu d’intérêts propres à l’organisme responsable ou à l’association, au sein duquel peuvent être lancés, discutés, pensés et structurés divers thèmes qualitatifs de la protection de l’enfant. La Communauté d’intérêt, représentée par Helga Berchtold membre du Comité et coordinatrice, œuvre pour le développement et l’assurance de la qualité de la protection de l’enfant en Suisse. Cette CI aspire à une pratique axée sur les besoins fondamentaux et les droits des enfants. Elle entend créer des opportunités, des manifestations et des structures permettant de conjuguer les différentes logiques disciplinaires et professionnelles. Par ailleurs, elle souhaite faire le lien entre les différentes institutions et organisations impliquées dans la protection de l’enfant, dans un souci de développement et d’assurance de la qualité.

L’objectif général de cette contribution est de promouvoir le dialogue sur le rôle et l’impact de la recherche sur les droits de l’enfant sur l’élaboration des politiques parmi les universitaires, les décideurs et les praticiens. Il s’agit ainsi de faciliter la construction d’une approche systémique intersectorielle pour une prise de décision efficace et cohérente avec la mise en œuvre des droits humains des enfants.
Cette contribution contribue au débat actuel sur la production et l’utilisation interdisciplinaire des connaissances dans les domaines épistémologiques des études sur l’enfance et les droits de l’enfant. Il s’agit ainsi de réfléchir au processus par lequel les connaissances scientifiques (méthodes) sont produites et à l’engagement éthique de diffuser et d’utiliser les résultats de la recherche afin de déclencher des conséquences matérielles positives sur la vie des enfants

Comment pouvons-nous créer une école sûre et accueillante ? Il est certain que l’investissement dans la prévention est la pierre angulaire d’une approche efficace visant à combattre des phénomènes tels que le harcèlement et le cyberharcèlement. Mais qui devons-nous impliquer et responsabiliser ? Suffit-il de cibler uniquement les étudiantes et étudiants, ou faut-il adopter une approche complexe et systémique impliquant l’ensemble de la communauté, scolaire et non scolaire ?
L’intervention tentera de répondre à ces questions en partant de la littérature scientifique sur les programmes basés sur des preuves (KiVa et NoTrap !) et les actions systémiques mises en œuvre dans le contexte italien (Generazioni Connesse et Piattaforma Elisa).

L’objectif est de réfléchir à la relation entre les médias numériques – en particulier les jeux vidéo – et l’apprentissage, en tenant compte des résultats des recherches sur l’impact, tant positif que négatif, que les jeux vidéo semblent avoir sur la cognition.

Le droit des jeunes à participer, également et surtout sur les questions qui les concernent, est fondamental : nous avons invité 4 jeunes âgés de 16 à 17 ans à exprimer dans un reportage vidéo leur point de vue sur ce qu’ils attendent des adultes sur des questions telles que les technologies et le harcèlement/cyberharcèlement.